Les représentants, départementaux, du Front de Gauche (PCF, PG, PCOF, FASE) ont remis une motion, au secrétaire de cabinet du Préfet, rappelant les conséquences des coupes budgétaires sur les services publiques (santé, éducation, transports…), la destruction du code du travail (l’Accord National Interprofessionnel (l’ANI) sur l’emploi), la hausse de l’impôt (qui ne pèse principalement que sur les épaules des travailleurs et peu sur les grandes fortunes et les grandes entreprises), la hausse de la quantité des annuités pour les cotisations retraites…
Mais, également, que le mécontentement face à la politique menée par le gouvernement actuel allait en grandissant au sein de la population de gauche et qu’elle paraissait être en continuité de celle du gouvernement précédent. Il lui a été également rappelé les propositions (non exhaustives) du Front de Gauche dans son programme « l’Humain d’abord » qui revendique une vraie rupture avec le système financier et capitaliste ainsi qu’une alternative à la politique d’austérité menée aujourd’hui par le gouvernement de Messieurs Hollande et Ayrault et dans la plupart des pays européens. Une redistribution des richesses, une transition écologique et énergétique, le combat contre les exilés et les paradis fiscaux propre à re-dynamiser les services publiques et favorisant un retour au plein emploi…
Les représentants du Front de Gauche (FdG) ont également rappelé que sans ses 4 millions d’électeurs lors de la présidentielle de 2012, François Hollande n’aurait pas été élu et que part conséquent il doit tenir compte de leurs revendications pour déplacer le curseur de sa politique vers la gauche et de tenir sa promesse, lors de son meeting du Bourget, de combattre la finance.
Le cadeau de 20 milliards d’euros, qui ne profitera qu’aux plus grandes entreprises et sans contre partie, n’alimentera que les portefeuilles des actionnaires en gonflant leurs dividendes.